Kpop Demon Hunters, quand les démons envahissent la K-pop

Le film d’animation Kpop Demon Hunters mise tout sur la K-pop… et les démons. Mais qui a dit que ce n’était pas compatible ? C’est vrai, c’est plutôt aux (gentils) vampires auxquels on est habitués avec ENHYPEN, mais ces démons-là, s’ils n’ont pas la même gentillesse, vont vous séduire et leurs chasseuses aussi ! La réalisatrice Maggie Kang en a écrit le concept avec deux groupes d’inspiration : BTS et BLACKPINK ! Cela donne un film d’animation inattendu.
On vous embarque avec nous à sa découverte…

L’histoire

Le girlgroup HUNTRIX a conquis des milliers de fans avec sa musique. Mais dans le secret, ses trois membres sont la nouvelle génération de chasseuses de démons. Leurs chansons K-pop ont un effet : renforcer la barrière (le honmoon). Lorsqu’elle atteindra son niveau maximal, elle bloquera définitivement l’accès au monde réel à Gwi-Ma, le roi des démons, et à ses subalternes.
Elles ne sont plus très loin de l’atteindre quand les Saja Boys, un boygroup démoniaque, entrent en piste et bouleversent l’ordre des choses.
En plus d’être séduisants, ses membres piquent les fans des HUNTRIX et volent les âmes des humains.
En même temps, ils ne sont pas le seul souci du trio de chasseuses… Rumi, la leader, cache un secret lourd de conséquence et d’enjeux.

Les personnages

Les membres de HUNTRIX

Rumi
C’est la leader du groupe, l’héritière de la K-pop, mais aussi un bourreau de travail qui ne sait pas s’arrêter. Derrière l’objectif de chasser les démons, elle doit composer avec un lourd secret : elle est le fruit de l’union entre un démon et une ancienne chasseuse. La preuve de son essence démoniaque marque ses bras, qu’elle garde toujours couverts.

Mira
C’est le visuel et la chorégraphe du groupe, mais aussi une fille “aigri”, but de décoffrage, qui a trouvé dans HUNTRIX une famille et des amies qui l’acceptent tout entière, avec son caractère borderline.

Zoey
C’est la rappeuse et parolière du groupe. Véritable pile électrique, elle essaie de contenter tout le monde et d’être toujours bien vue.

Les membres de SAJA BOYS

Ils sont au nombre de 5 : Jinu, Abby, Mystery, Romance et Baby. Avec eux, c’est tout les archétypes qui sont regroupés, du musclé au romantique, en passant par le maknae, incontournable. Mais le plus important est Jinu.

Jinu, c’est rien de moins que le leader de Saja Boys, mais c’est surtout un démon âgé de 400 ans qui va être au cœur des bouleversements que vont subir les HUNTRIX. Car son but à lui est de servir le roi Gwi-Ma pour que celui-ci efface ses souvenirs en échange des âmes qu’il collecte.

Au fait, toute ressemblance à des groupes existants serait purement fortuite… ou pas. En effet, la réalisatrice avoue s’être inspirée des membres de groupes parmi les plus connus tels TXT, Stray Kids ou encore Ateez, BigBang et Monsta X. Côté filles, sa source d’inspiration a été ITZY, BLACKPINK et TWICE.

Rien d’étonnant alors de retrouver dans les traits de Jinu un petit air de Cha Eun-woo... A vrai dire, il y a pire comme modèle.

Le concept

Dans ce film nous naviguons entre amitié, quête, secret, héritage, démon, acceptation de soi et de l’autre, et bien sûr la K-pop.

Les trois filles du girlgroup font vivre ce film d’animation avec leur amitié, leurs défauts, leur musique. Elles ont besoin les unes des autres, mais vont devoir traverser des épreuves pour rester ensemble et atteindre leur objectif : activer le golden honmoon.

Et puis, il y a Jinu, leader du groupe Saja Boys. Lui aussi ne va pas ressortir indemne de cet affrontement entre les deux groupes, ou plutôt entre chasseuses et démons, et de ses rencontres en secret avec Rumi, des mots échangés. Mais jusqu’où ? Ça, vous le saurez en découvrant Kpop Demon Hunters.

La musique

Impossible d’évoquer la K-pop sans parler musique. Et dans ce film d’animation, elle occupe une place importante avec des morceaux qui attirent l’attention. Et pour cause. Derrière les différents titres, une agence et un nom… Si l’on vous dit The Black Label ? En effet, c’est Teddy Park et ses équipes qui sont derrière ces créations. Une première pour le producteur qui amène avec lui Danny Chung, IDO, EJAE, KUSH ou encore Vince.

Parlons technique…

Vous l’aurez compris, ce film d’animation n’a vraiment rien de commun. S’il fait la part belle à la K-pop, il est aussi accessible aux non-initiés, en faisant le film parfait à regarder en famille ou entre amis, même si les centres d’intérêts divergent…

A noter, le film en VO est en anglais, mais pour une fois, la VF est une excellente surprise, notamment dans les parties musicales où les voix ont été magistralement trouvées !

Pour le plaisir, à mettre en version française…

La touche romantique ne nous a pas non plus échappée. Rumi-Jinu, Jinu-Rumi, ces deux-là amènent la tendresse mêlée au doute sur leurs intentions premières. De quoi renforcer les zones d’ombres qui demeurent, même après le générique de fin….

Mais à quand la suite ? Cela pourrait bien arriver : le film s’est classé dès sa sortie dans le Top10 de Netflix.